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          Harpiste mutante, chanteuse, compositrice-productrice geeko-hackeuse et autrice, Laura Perrudin a tapé dans l'oreille de Pitchfork, la BBC, FiP, Le Monde et Les Inrocks.

          Nourrie au jazz depuis l’enfance, elle étudie très tôt la musique classique tout en s’intéressant aux musiques électroniques et expérimentales, au hip-hop, à la soul, la pop et à peu près tout ce qui fait du bruit. Formée auprès de nombreux musiciens de sa Bretagne natale, elle part ensuite à la recherche de nouvelles perspectives à New York et à Paris.

          Elle cherche à ouvrir les possibilités de la harpe à un langage harmonique plus riche et en trouve une première clef en 2008 : le luthier Philippe Volant lui construit une harpe chromatique à cordes alignées. Cet instrument naissant lui permet de donner vie aux harmonies sinueuses de ses compositions. L'aventure instrumentale se prolongera jusqu'à la création d'un instrument conçu sur-mesure pour elle : la harpe chromatique électrique. Elle lui permet aujourd'hui de s'aventurer dans des univers sonores évoquant Amon Tobin, Björk, Portishead, Mica Levi ou encore Flying Lotus aussi bien que sur les chemins sinueux des harmonies impressionnistes d'un Debussy, d'un Ravel ou d'un Wayne Shorter.

          Un premier album solo Impressions sort en 2015 après avoir reçu de nombreux prix (2e prix Montreux Voice Competition 2014, Prix de composition au Concours national de jazz de la Défense 2013, 1er Prix Jazz à Vannes 2013...). Vient ensuite l'ovni pop et expérimental Poisons & Antidotes soutenu par le Prix Talent Adami 2017. Aux frontières d'une soul teintée d'electronica et d'une folk impressionniste, l'album repose uniquement sur l'utilisation originale et pirate de sa harpe chromatique électrique. Prêtant sa voix singulière aux recherches et bidouillages électroniques qu'elle affectionne tant, Laura Perrudin compose un univers personnel très fort qui se matérialise lors de concerts surprenants où pédales d'effet, laptop, looper multipistes et installations électroniques artisanales viennent augmenter sa harpe et sa voix.

          Avec son album Perspectives & Avatars, paru fin 2020, elle creuse le sillon d’une pop, de plus en plus soul, électrique et dansante. Ses textes y esquissent un jeu de rôles, de points de vues et de masques. Caméra subjective au poing, Laura Perrudin raconte les considérations existentielles et les obsessions d'un loup, d'un nuage, d'une chanson, d'une enquête de satisfaction ou encore d'une sorcière s'apprêtant à être brulée vive.

          Album de chansons aux collaborations exceptionnelles - Philippe Katerine, Becca Stevens, Mélissa Laveaux, Emel Mathlouthi, Ian Chang (batteur de Son Lux & Moses Sumney), Krismenn... - il s’appuie sur un concept d'écriture où chaque chanson est un personnage, un avatar.

          Dans le prolongement de l'album, Laura Perrudin chante, joue, arrange et produit sa musique orchestrale en live grâce à une installation improbable dite "Orchestre Fantôme". Grâce à un dispositif scénique tentaculaire incluant pédales d'effets, laptop, looper multi-pistes et objets mécaniques pour augmenter sa harpe et sa voix, chaque son peut être traité, spatialisé, enregistré / bouclé, et diffusé dans différents objets sonores (dont une caisse claire et une grosse caisse), déployant ainsi de vastes et luxuriants paysages. Le tout est mixé en live par Jérémy Rouault comme s'il mixait un véritable groupe.
          Cette performance de live-looping virtuose et jusqu'au-boutiste (n'utilisant aucun son pré-produit, aucun métronome ni quantization) a été enregistrée à l'Antipode à Rennes et est devenu un live-album : Featuring the Ghost Orchestra sorti en mai 2023.
          Jonglant avec les vitesses de lecture de son looper, accélérant et ralentissant le temps jusqu'à le retourner, Laura Perrudin donne vie à son abstract-beat artisanal en tordant l'audio au fur et à mesure qu'elle le fabrique. Sa harpe et sa voix sont les cœurs battants d'un vaste écosystème électroacoustique et poétique évoquant un poulpe argenté géant. Tout y est mouvant, évolutif, vivant. Ici, musique électronique ne rime pas avec automatisation : la performance repose sur le geste humain au présent. Laura Perrudin propose une musique électronique faite maison et de produits on ne peut plus frais et locaux, récoltés à même le plateau.

         Des scènes pop indépendantes les plus défricheuses (Transmusicales de Rennes, Eurosonic Noorderslag - Groningen, Lincoln Center Atrium - New York City, PopKultur Festival - Berlin, The Great Escape - Brighton, MaMA - Paris...) aux plus prestigieuses scènes jazz (Théâtre Antique de jazz à Vienne, Jazz in Marciac, Winterjazz Fest New York City, EFG London Jazz fest, Jazz à la Villette, Paris Jazz Festival...) Laura Perrudin promène sa musique sur les scènes françaises et internationales les plus hétéroclites.


          En contrepoint de ses aventures en solo, elle collabore avec des artistes comme Austin Wintory, Salami Rose Joe Louis, Becca Stevens, Emel Mathlouthi, Fabian Almazan, Théo Ceccaldi, Anne Paceo, Sylvain Barou, Michel Benita, Michele Rabbia, Louis Winsberg, Robert Mitchell, Olicía, Ludovic Ernault ou encore avec les chorégraphes Pilot Fishes et Alain Michard.

           Elle créé aussi le groupe DOKSHA :
          Entre un noise-groove artisanal et une néo-soul dansante teintée de pop lumineuse, la musique de DOKSHA est la réunion du groove, de la science-fiction et de la bidouille. Se prêtant elle-même à la torsion sonore de sa harpe, Laura Perrudin s'entoure de musiciens aux instruments bricolo-acoustiques ou pirato-électriques : Thibault Florent à la guitare (Mange Ferraille), Ronan Courty à la contrebasse (Cabaret Contemporain) et Simon Bernier à la batterie (Ludovic Ernault). Le groupe explore l'usage des outils de nos ancêtres (cintres, aiguilles à tricoter ou autres cosmopompes électroniques) pour faire sonner et groover leurs instruments de musique au plus juste.

          Les textes en français et en anglais tissent une vaste odyssée d'anticipation, retraçant la trajectoire des homo sapiens depuis l'effondrement de l'ère du grand smog (notre époque) jusqu'à l'utopie low-tech dé-hiérarchisée de DOKSHA. Cette SF musicale bricoleuse à l'ironie absurde et colorée est devenue un EP sorti en mai 2024 sur le label Volatine.

          
En 2024 nait TEMPUS.

           TEMPUS est un solo à cordes. L'envie de revenir à la chanson dans sa forme la plus acoustique et brute. Harpe celtique piratée et guitares acoustiques hétérodoxes. Une folk mutante matinée de soul artisanale et noueuse. Un impressionnisme éthéré planté dans une transe blues un peu râpeuse. Les textes en anglais et en français déplient l’idée de temps : notre rapport à lui, ses multiples significations et dimensions.

           Quelques vidéos commencent à sortir à l'automne 2024 et un album se prépare...

On s’étourdit aux mille jeux d’une artiste-équilibriste, à sa radicalité gaie et spontanée toute moderne"

"Laura Perrudin évacue les stéréotypes d’une pichenette" 



Les InRocks
 

 


 
"Tout concourt : Laura Perrudin donne à entendre une pensée, un univers, un être."



Le Monde

 

 


"C'est un petit peu comme si Björk avait croisé Herbie Hancock dans un pub de Dublin"
 

FIP



 


"En musique, il y a les musiciens classiques, puis il y a les ovnis. Laura Perrudin fait partie de cette deuxième catégorie"

France Musique

 

 


"Laura Perrudin fascine par son intelligence, son raffinement et sa modernité."
 

Ouest France




"Funambule des cordes et de la voix, portée par la recherche sonore, elle développe un solo au charme vénéneux, dont les grooves hypnotiques, les textures mouvantes et la puissance du verbe, en français aussi bien qu’en anglais, ont le pouvoir envoûtant d’un philtre magique"

La Terrasse
 

 


"Laura Perrudin mêle avec élégance et beaucoup d’imagination un groove profond aux textures les plus oniriques"

Culture Box
 

 


"La harpe de Laura Perrudin est conçue sur-mesure pour ses talents foisonnants"

Télérama
 

 


"Laura Perrudin séduit par son univers sans vraiment d’équivalent"

Jazz Magazine
 

 


“Chanteuse inspirée et inspirante, cette harpiste s’amuse à sortir de son instrument des sons électroniques”

Jazz News


"Quand la musique électronique est à ce point vivante et organique, c’est tout simplement fascinant"

Citizen Jazz

"French harpist and singer-songwriter Laura Perrudin teases unexpected sounds from her chromatic electric harp"



Pitchfork

 



"Perrudin’s strong melodies and poetic imagery make each song uniquely compelling."



The Guardian
 

 



"An arresting work by an artist destined for greatness."



The Evening Standard
 
 


"A personal, original and highly musical vision."



London Jazz News
 


 
"Could we just say we LOVE the amazing Laura Perrudin and her superb album. Go listen!



BBC
 
 


"The harp is like a texture box that Perrudin can make sound like a drum, a heart beat, a guitar... or a harp"



NPR - Pri's The World
 
 


"Music in the gray areas between the musical classifications by an artist who ignore the usual boundaries between genres"



New Sounds
 
 


"Laura Perrudin loops chanting vocals, percussive beats and layers of her custom-made chromatic harp"



The Line of Best Fit
  
 


"She mixes darkly magical, dream-inspired imagery with curious and slightly queasy sound design. Perrudin’s silky voice is the bow that wraps it all together, keeping it loosely tied to the surface while exploring the murky depths"
 

The Monitors

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