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DOKSHA :

voix & harpe : Laura Perrudin

guitare : Thibault Florent

contrebasse : Ronan Courty

batterie : Simon Bernier

Prise de son : Jérémy Rouault et Thomas Poli

Mixage : Jérémy Rouault

Mastering : Sebastien Lorho - NDE Mastering

Vidéo : Emmanuel Geoffroy - BPI Studio

Conception :

Laura Perrudin, Clémence Weill

& Adelaïde Aracnidasparagale

Laboratoire végétal : Akane - Rennes

Production - Diffusion :

https://lestontonstourneurs.com/doksha/

Remerciements :

Clémence Weill

François Levalet

Laurent Carrier & Colore

l'Antipode Rennes

L'Astrada Marciac

la Spedidam

BPI Studio

Akane Rennes

Clément Lemennicier

Pierre Marolleau

Albert Perrudin

     "En contrepoint de ses aventures en solo, la chanteuse et harpiste Laura Perrudin présente DOKSHA. Entre un noise-groove artisanal et une néo-soul dansante teintée de pop lumineuse, la musique de DOKSHA est la réunion du groove, de la science-fiction et de la bidouille.

     Se prêtant elle-même à la torsion sonore de sa harpe, Laura Perrudin s'entoure de musiciens aux instruments bricolo-acoustiques ou pirato-électriques : Thibault Florent à la guitare (Mange Ferraille), Ronan Courty à la contrebasse (Cabaret Contemporain, No Tongues) et Simon Bernier à la batterie (Ludovic Ernault).

     Le groupe explore l'usage des outils de nos ancêtres (cintres, aiguilles à tricoter ou autres cosmopompes électroniques) pour faire sonner et groover leurs instruments de musique au plus juste.

« A cette époque très très très lointaine,

un groupe de bipèdes moins poilus que les autres s’ennuyait ferme. »

     Les textes en français et en anglais tissent une vaste odyssée d'anticipation, retraçant la trajectoire des homo sapiens depuis l'effondrement de l'ère du grand smog (notre époque) jusqu'à l'utopie low-tech dé-hiérarchisée de DOKSHA.

     Cette équipe scientifique pluri-espèces du futur est en effet à l'origine d'une importante découverte archéo-musicologique datant d'environ 2030 : un temple dédié aux concerts rituels de cette civilisation sapiens éteinte depuis longtemps.

     A la lumière des plus récentes avancées scientifiques, DOKSHA re-compose un répertoire de chansons en s'inspirant du style musical et poétique de l'ère smoguienne (1980 à 2050 environ).

L'occasion de découvrir la culture archaïque de cette époque étonnante où toute activité humaine était régie par des hiérarchies pyramidales et où toute chose était conditionnée par d'étranges concepts abstraits comme l"argent". Les êtres non-humains étaient alors considérés comme des "ressources" et de la mélasse de cailloux nommée "pétrole" permettait de tout casser sans transpirer.

     Cette SF musicale bricoleuse à l'ironie absurde et colorée est devenue un mini-EP 3 titres, sorti le 3 mai sur le label Volatine, accompagné de 3 vidéos.
    Un album est en cours de réalisation.

     Tournée en archéo-musicarium laborantin avec du matériel d’époque, la captation vidéo à bénéficié de la participation de l'ensemble des équipes scientifiques animales et

végétales de DOKSHA

« NO WORRIES » : archive archéologique

     « No worries » est une véritable et rarissime archive de l'ère du grand smog (1980 à 2050 environ).      Il semble s'agir d'un chant de résistance populaire face à une forme violente d'abus de pouvoir de la part d'individus peu enclins à partager quoi que ce soit. Prenant la forme d'une berceuse ironique, ce chant traditionnel de l'ère smoguienne semble tourner en dérision le pouvoir abusif en place, toujours prêt à caresser les minorités toxiques dans le sens du poil. Et cela en redoublant de violence à l'égard des populations les plus fragiles. Cet air aurait été chanté pendant des manifestations précédant de peu l'effondrement de cette civilisation et l’avènement d’une nouvelle ère plus respectueuse des êtres vivants.

« ANATOMICUS » : notice scientifique

     Nos ancêtres sapiens de l'ère du grand smog (1980 à 2050 environ) se persuadaient d’idées étonnantes, par exemple :
que le temps partait d’un début et allait jusqu’à un bout.
On croyait ainsi que le temps pouvait se découper en tranches.
Qu’on pouvait l’avoir, ne pas l’avoir, le prendre, le perdre...
On disait alors très sérieusement des phrases comme : tu me fais perdre mon temps / donne-moi deux minutes / empruntez sur 25 ans / nous sommes en 2032 ou : Après nous le déluge.
Le Temps était leur point cardinal.
Surtout quand il était enveloppé de chiffres.
Ces petits symboles étaient pour nos lointains parents, le début et la fin de tout.
On pouvait tuer / se tuer pour un chiffre plutôt qu’un autre. Si si si !

     Même la musique était affaire de chiffres.

     La musique était découpée en petits morceaux et composée selon des normes temporelles strictes : en tranches de 3 minutes 33 en moyenne, par paquets de 4 à 12 pièces.

     Afin de contextualiser nos découvertes sur les moeurs temporelles étonnantes de nos ancêtres, nous avons reconstitué une tranche de musique emblématique de l'ère du grand smog en intégrant sa notice textuelle dans les paroles de la chanson.

« VEGETUS » : chanson d’amour librement inspirée d’une reconstitution historique

     A l’exception des longs et obscurs poèmes paraphés de la maxime ‘j’ai lu et j’accepte les Conditions Générales d’Utilisation’, l’immense majorité des textes parvenus de l'ère smoguienne (1980 à 2050 environ) parlent d’amour. Et particulièrement les chansons.

     Un amour qui nous semble néanmoins singulier aujourd'hui :

     Pour nos ancêtres sapiens de l'ère du grand smog, l'amour semblait en effet se limiter à leur propre espèce et était jonché de notions inopérantes pour nous : propriété, compétitivité, exclusivité...

     Nos paléo-linguistes affirment cependant que les chansons d’amour ont contribué à la survie de l’espèce et ce depuis les premiers bipèdes. Nous saisissons donc le flambeau : ici, une chanson d’amour comme autrefois - mais à propos d’un amour plus actuel.

     Une proposition particulièrement personnelle et intime de la part de nos parolières lichen et marmotte, nous autorisant ainsi un pas de coté vis-à-vis de notre démarche de

reconstitution historique jusqu’ici rigoureusement factuelle.

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